Social Science > Emigration and Immigration
Abstract
The COVID-19 pandemic is inflicting high and rising human costs worldwide, and the necessary protection measures are severely impacting economic activity. As a result of the pandemic, the global economy is projected to contract sharply by –3 percent in 2020, much worse than during the 2008–09 financial crisis. In a baseline scenario--which assumes that the pandemic fades in the second half of 2020 and containment efforts can be gradually unwound--the global economy is projected to grow by 5.8 percent in 2021 as economic activity normalizes, helped by policy support. The risks for even more severe outcomes, however, are substantial. Effective policies are essential to forestall the possibility of worse outcomes, and the necessary measures to reduce contagion and protect lives are an important investment in long-term human and economic health. Because the economic fallout is acute in specific sectors, policymakers will need to implement substantial targeted fiscal, monetary, and financial market measures to support affected households and businesses domestically. And internationally, strong multilateral cooperation is essential to overcome the effects of the pandemic, including to help financially constrained countries facing twin health and funding shocks, and for channeling aid to countries with weak health care systems.
Abstract
Selon l'édition 2016 des Perspectives de l'économie mondiale, la croissance mondiale devrait ralentir à 3,1 % en 2016 avant de remonter à 3,4 % en 2017. Ces prévisions, revues à la baisse de 0,1 point de pourcentage pour 2016 et 2017 par rapport à l'édition d'avril, reflètent des perspectives plus moroses pour les pays avancés à la suite du vote, en juin dernier, en faveur de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne (Brexit), et en raison d'une croissance inférieure aux attentes aux États-Unis. Cette évolution exerce une pression à la baisse sur les taux d'intérêts mondiaux car la politique monétaire devrait rester accommodante sur une plus longue durée. En dépit d'une réaction des marchés plutôt rassurante à l'annonce du Brexit, l'impact final est très imprévisible car la forme que prendront les dispositions institutionnelles et commerciales entre le Royaume-Uni et l'Union européenne est incertaine. L'attitude des marchés financiers par rapport aux pays émergents s'est améliorée grâce aux baisses de taux d'intérêt attendues dans les pays avancés, à la diminution des inquiétudes suscitées par les perspectives à court terme de la Chine, qui a désormais pris des mesures favorables à la croissance, ainsi qu'à une certaine stabilisation des prix des produits de base. Mais les perspectives varient considérablement entre les pays et les régions : les pays émergents d'Asie, en particulier l'Inde, présentent une croissance robuste, tandis que les pays d'Afrique subsaharienne connaissent un net ralentissement. Dans les pays avancés, la morosité des perspectives, soumises à une incertitude considérable et à des risques à la baisse, pourrait alimenter encore la grogne politique et faire gagner du terrain aux mouvements anti-intégrationnistes. Plusieurs pays émergents ou en développement doivent encore relever des défis immenses pour s'ajuster à la baisse des prix des produits de base. Au vu de ces perspectives préoccupantes, il est plus urgent que jamais d'adopter largement des politiques publiques propices à la croissance et de gérer les vulnérabilités.