Middle East and Central Asia > Saudi Arabia
Abstract
Au Moyen-Orient et en Asie centrale, les effets conjugués de vents contraires à l’échelle mondiale, de difficultés intérieures et de risques géopolitiques pèsent sur la dynamique économique, et une grande incertitude entoure les perspectives. La croissance devrait ralentir cette année dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, sous l’effet d’une réduction de la production de pétrole, de politiques restrictives dans les pays émergents et pays à revenu intermédiaire, du conflit au Soudan et d’autres facteurs propres aux pays. Dans le Caucase et en Asie centrale, même si les flux migratoires, commerciaux et financiers après la guerre menée par la Russie en Ukraine continuent à soutenir l’activité économique, la croissance devrait opérer un léger repli cette année. L’activité économique dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord devrait s’améliorer en 2024 et en 2025 à mesure que certains facteurs qui pèsent sur la croissance cette année disparaîtront peu à peu, dont les réductions temporaires de la production de pétrole. Cependant, la croissance devrait rester modérée à l’horizon des prévisions, en raison d’obstacles structurels persistants. Selon les projections, la croissance économique dans la région Caucase et Asie centrale ralentira l’an prochain et continuera de reculer à moyen terme, dans la mesure où l’impulsion donnée à l’activité par les flux réels et financiers depuis la Russie s’estompera progressivement et les problèmes structurels profondément enracinés demeureront non résolus. L’inflation reflue dans l’ensemble, parallèlement au relâchement des tensions sur les prix à l’échelle mondiale, même si des facteurs propres aux pays (dont une croissance vigoureuse des salaires dans certains pays de la région Caucase et Asie centrale) et des phénomènes climatiques continuent à laisser leur empreinte. Malgré une certaine embellie depuis avril, les risques qui entourent les perspectives restent orientés à la baisse. Dans ce contexte, il est indispensable d’accélérer les réformes structurelles pour promouvoir la croissance et gagner en résilience, tandis que des politiques monétaires et budgétaires restrictives demeurent essentielles dans plusieurs pays afin de réduire l’inflation durablement et de garantir la viabilité de la dette publique
Abstract
A year into the coronavirus (COVID-19) pandemic, the race between vaccine and virus entered a new phase in the Middle East and Central Asia, and the path to recovery in 2021 is expected to be long and divergent. The outlook will vary significantly across countries, depending on the pandemic’s path, vaccine rollouts, underlying fragilities, exposure to tourism and contact-intensive sectors, and policy space and actions. 2021 will be the year of policies that continue saving lives and livelihoods and promote recovery, while balancing the need for debt sustainability and financial resilience. At the same time, policymakers must not lose sight of the transformational challenges to build forward better and accelerate the creation of more inclusive, resilient, sustainable, and green economies. Regional and international cooperation will be key complements to strong domestic policies.
Abstract
Le rapport annuel 2012 du FMI relate les mesures prises par le conseil d'administration et les services du FMI à la suite de la crise financière mondiale et d'autres événements au cours de l'exercice 2012, qui couvre la période du 1er mai 2011 au 30 avril 2012. La version papier du rapport est disponible en huit langues (allemand, arabe, anglais, chinois, espagnol, français, japonais et russe), ainsi qu'un CD-ROM (disponible uniquement en anglais) contenant le texte du rapport et des documents connexes, dont les états financiers du FMI pour l'exercice 2012.