Urgent steps are needed to arrest the rising human toll and economic strain from the COVID-19 pandemic that are exacerbating already-diverging recoveries. Pandemic policy is also economic policy as there is no durable end to the economic crisis without an end to the health crisis. Building on existing initiatives, this paper proposes pragmatic actions at the national and multilateral level to expeditiously defeat the pandemic. The proposal targets: (1) vaccinating at least 40 percent of the population in all countries by the end of 2021 and at least 60 percent by the first half of 2022, (2) tracking and insuring against downside risks, and (3) ensuring widespread testing and tracing, maintaining adequate stocks of therapeutics, and enforcing public health measures in places where vaccine coverage is low. The benefits of such measures at about $9 trillion far outweigh the costs which are estimated to be around $50 billion—of which $35 billion should be paid by grants from donors and the residual by national governments potentially with the support of concessional financing from bilateral and multilateral agencies. The grant funding gap identified by the Access to COVID-19 Tools (ACT) Accelerator amounts to about $22 billion, which the G20 recognizes as important to address. This leaves an estimated $13 billion in additional grant contributions needed to finance our proposal. Importantly, the strategy requires global cooperation to secure upfront financing, upfront vaccine donations, and at-risk investment to insure against downside risks for the world.
Mario Mansour, Ms. Pritha Mitra, Mr. Carlo A Sdralevich, and Mr. Andrew Jewell
La quête d'égalité et d'équité — et ce que peuvent faire les gouvernements pour la satisfaire — est au cœur du débat économique et social dans le monde entier. Dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MOAN), ce thème revêt une signification particulière, mais n'a pas été suffisamment traité. Cette note de réflexion étudie le rôle que peuvent jouer les régimes fiscaux, interfaces essentielles entre les États et leurs citoyens, pour répondre aux exigences de plus grande équité économique dans les pays de la région MOAN. Elle conclut que dans les pays qui ont des régimes fiscaux bien établis ne reposant pas sur les hydrocarbures (principalement des pays importateurs de pétrole), les réformes devraient viser en priorité à simplifier la structure de la fiscalité et à introduire une plus grande progressivité de l'impôt sur le revenu, à élargir la base d'imposition, et à améliorer la conception et l'application des taxes foncières. L'administration fiscale devrait être plus efficace et conviviale. La simplification des régimes fiscaux réduirait le risque de traitement arbitraire. Les pays de la région MOAN dont les recettes fiscales hors hydrocarbures sont moins développées pourraient commencer par introduire une TVA et un impôt sur le revenu des sociétés à faible taux, instaurer des taxes foncières et des droits d'accises, et renforcer leurs capacités administratives et leur expertise fiscale, tout en établissant des plans pour l'introduction d'un impôt sur le revenu des personnes physiques. Dans toute la région, la réussite de ces réformes nécessitera d'assurer une communication efficace et transparente, et d'entretenir un dialogue constructif entre l'État et les citoyens.